L’édition 2025 de la Coupe du Monde des Clubs, qui se déroulera aux États-Unis avec un format élargi à 32 équipes, est déjà au cœur des discussions. La disqualification du Club León, initialement qualifié via la Ligue des Champions CONCACAF 2023, a laissé une place vacante. La FIFA, confrontée à un dilemme, a finalement choisi d’inviter le FC Barcelona, une décision qui ne fait pas l’unanimité.
Le problème du Club León provenait des règles de propriété multi-clubs. Le groupe Pachuca, propriétaire du club, possède également le CF Pachuca, ce qui a conduit la FIFA à écarter León pour éviter tout conflit d’intérêts. Cette exclusion a ouvert la porte à des spéculations sur le remplaçant potentiel, et le Barça a finalement été choisi.
Avec l’arrivée du FC Barcelona dans la compétition, une question se pose : l’Inter Miami, emmené par Lionel Messi, pourra-t-il rivaliser avec une équipe aussi expérimentée que celle d’Hansi Flick ? Le Barça, bien que traversant une période de transition, reste une équipe redoutable en Europe, tandis que l’Inter Miami mise sur son attaque star avec Messi, Suárez et Busquets.
Cette confrontation potentielle ajoute une dimension supplémentaire au tournoi, mais elle soulève aussi des interrogations sur l’équité sportive. Certains estiment que la FIFA aurait dû privilégier un club issu d’une autre confédération pour garantir une meilleure représentativité mondiale.
La décision de la FIFA d’inclure le Barça a suscité des réactions mitigées. Si certains y voient une opportunité de voir des clubs prestigieux s’affronter, d’autres critiquent un manque de transparence dans le processus de sélection. La polémique risque de s’amplifier à l’approche du tournoi, surtout si d’autres équipes estiment avoir été lésées.
Quoi qu’il en soit, cette Coupe du Monde des Clubs s’annonce comme un événement riche en rebondissements, avec des enjeux sportifs et économiques majeurs. Reste à savoir si le Barça justifiera sa place et si l’Inter Miami pourra créer la surprise face aux géants européens.
